Histoire du WadoRyu

1/ Du jujûtsu au karaté, Hironori Ôtsuka (1892-1982)
 

2/ Qu'est-ce que le jûjutsu ?
 

3/ Ôtsuka suit l'enseignement de G. Funakoshi.
 

4/ La fondation de l'école Wadô-ryû.
 

5/ Quelques particularités du Wadô-ryû.

Assis au centre, Maître Mabuni.De gauche à droite, Maître Funakoshi, M.Gimma, Maître Otsuka, maître Konishi, Kenei Mabuni


1/ du jûjutsu au karaté, Hironori Ôtsuka (1892-1982)

parmi les fondateurs des quatre principales écoles de karaté, H.Ôtsuka est le seul à n' être pas originaire d'Okinawa.Il naît en 1892 dans une famille de médecins à Ibaraki, près de Tokyo. Sa mère descendait d'une famille de guerriers.Il est initié très tôt, vers l'age de cinq ans au sabre et au jûjutsu, dans le cadre familial. Et c'est au moment où il entre au lycée, à l'age de treize ans que commence son véritable entraînement. Il est admis dans le dojo fameux de T.Nakayama où il s'entraîne au sabre et surtout au jûjutsu de l'école Yôshin-ryu.Il poursuivra cet entraînement avec assiduité durant cinq années. Il quitte le dojo lorsqu'il entre à l'Université Waseda à Tokyo en 1910.  Pendant les quatre ans de ses étude universitaires à Tokyo, il suit successivement l'entraînement des principaux dojos de jûjutsu de la capitale.

A son retour du service militaire, à 24 ans, il commence à travailler dans une banque, et continue le jûjutsu dans un dojo de l'école Yôshin-ryû, celui de M. Kanaya, kyôshi (maître de deuxième rang du Butokukaï) qui est en même temps maître de judo et pratique une médecine traditionnelle: soins des fractures et articulations.  Au bout de deux ans, H. Ôtsuka reçoit son diplôme de médecine traditionnelle et un an plus tard quitte la banque pour exercer la médecine, afin de pratiquer intensément le budo.  En 1920, à vingt-huit ans, il reçoit le diplôme de l'école Yôshin-ryû.

C'est en 1922 qu'il entend parler par son ami Itô d'un art martial: le Ryûkyû-karaté-jutsu.  Ito était 5e dan de judo, élève de J. Kanô.  Il lui raconte que J. Kanô a invité dans son dojo, pour une démonstration, un homme venu d'Okinawa nommé Funakoshi. Ôtsuka, confiant dans le jugement de J. Kanô, décide de rendre visite à Funakoshi.  C'est au bout de dix-sept ans de pratique intensive du jûjutsu qu'il aborde le karaté en pensant y trouver des éléments complémentaires pour sa progression en jujutsu.

2/ Qu'est-ce que le jûjutsu ?

Le jûjutsu est l'art martial japonais d'où sont issus le judo et l'aïkido contemporains. Le judo a été créé à la fin du XIXe siècle par J. Kanô, qui voulait instituer à partir du budo traditionnel une forme d'éducation physique et mentale adaptée à la société moderne. Pour souligner cette visée globale, il a substitué au suffixe jutsu (technique), le suffixe do (voie). L'aïkido a été créé au cours des années 1930 par M. Ueshiba.  Aujourd'hui plusieurs écoles de jûjutsu existent au Japon ; elles restent fidèles à la tradition sans chercher à s'étendre. On peut faire remonter l'origine du jûjutsu au VIIIe siècle.  Durant les guerres féodales, cet art a été pratiqué et élaboré par les guerriers comme technique de combat au corps à corps sur les champs de bataille.  Lorsque la paix féodale s'installe au XVII siècle, la technique du jûjutsu est modifiée et développée en conformité avec le mode de vie de guerriers qui désormais se fonctionnarisent et passent le plus clair de leur temps dans les palais. Sur les champs de bataille il s'agissait d'être capable de se défendre et de tuer son adversaire, même lorsqu'on ne disposait pas d'arme. Plus tard, lorsque les guerriers deviennent des fonctionnaires au service de leur seigneur et que l'essentiel de leur vie se déroule dans son château, un nouvel objectif s'ajoute à ceux du jûjutsu. Il faut pouvoir empêcher un révolté ou un intrus éventuel de dégainer son sabre et le dominer sans utiliser d'arme.  Dans ce contexte, se développent des techniques particulières qui se greffent sur la gestuelle de convenance requise par l'étiquette, par exemple la marche sur les genoux.  Des techniques nouvelles sont élaborées en rapport avec la vie de tous les jours et non plus seulement avec la situation de guerre. On dit généralement que le jûjutsu est purement japonais; cependant sa filiation chinoise est certaine même si elle est peu connue. Si l'art du combat chinois a fleuri sous la forme du karaté à l'île d'Okinawa, il avait déjà auparavant servi de semence au jûjutsu japonais. Le contact culturel du Japon avec la Chine remonte loin dans l'histoire. Mais les premiers documents fiables datent du ve siècle. A partir de VIe siècle, le contact culturel avec le continent devient plus massif. Du VIe au IXe siècles, de nombreux savants et artisans viennent de Chine et de Corée au Japon. Les temples construits à cette époque au Japon et les objets qu'ils contiennent attestent d'influences venues de l'Asie centrale, de l'Inde, du Moyen Orient, de la Grèce, de Rome, etc. Des courants Bouddhiques très divers parviennent au Japon à cette époque. Dans l'Etat Antique japonais de la première période, le Bouddhisme a eu un rôle concret dans l'organisation et le gouvernement du pays à la fois par sa spiritualité et par les connaissances pratiques qu'il véhiculait. Les racines de jûjutsu remontent aux contacts culturels réguliers entre la Chine et le Japon qui ont eu lieu du VI au IXe Siècles. Prenons l'exemple de l'école de jûjutsu que pratiquait H. Ôtsuka. Selon R. Fujiwara (32), l'école Yôshin-ryû provient du yang-zhou-quan, un art de combat chinois. Yôshin-ryû s'écrit en trois idéogrammes: le même idéogramme se prononce Yô en japonais et Yang en chinois, shin signifie esprit ou coeur et ryû école. Yôshin-ryû veut donc dire l'école de l'esprit de Yang. C'est un moine bouddhiste chinois nommé Ganshin, originaire de Yang-zhou en Chine qui aurait transmis l'art du combat de cette région, le yang-zhou-quan. Ganshin était venu au Japon au VIIIe siècle pour harmoniser la pratique du Bouddhisme qui s'était implantée de façon anarchique. L'art du combat aurait été transmis directement par lui ou par l'intermédiaire de ses disciples. Les moines pratiquaient souvent, à cette époque, un art de combat et ils étaient accompagnés de savants et d'artisans. L'exemple de Ganshin n'est pas unique, et nous en retrouvons à plusieurs reprises des équivalents dans l'histoire de la culture japonaise. Si l'origine du jûjutsu a été évoquée, c'est pour montrer comment, chez H. Ôtsuka, se retrouvent deux arts différents qui cependant avaient été élaborés à partir d'une origine commune. En effet, le jûjutsu qu'il a appris est le versant japonais de l'art de combat chinois et le karaté auquel il va s'initier en est probablement un autre versant, celui d'Okinawa. C'est là un exemple intéressant de la reconversion d'une oeuvre culturelle et des formes différentes qu'elle peut prendre dans le temps et l'espace. L'art du combat chinois s'est développé au Japon en donnant naissance au jûjutsu qui a engendré par la suite le judo et l'aïkido et il a pris la forme du karaté dans l'île d'Okinawa. H. Ôtsuka au XXe siècle tente d'intégrer dans une pratique unique ces deux jumeaux, sans avoir conscience de leur origine commune.
 

3/ Ôtsuka suit l'enseignement de G. Funakoshi.

Quand H. Ôtsuka rend sa première visite à G. Funakoshi, celui-ci lui explique avec chaleur ce qu'est le karaté.  Il lui dit qu'il connaît quinze kata et qu'il est possible, pour quelqu'un qui n'a aucune expérience du budo, d'apprendre ces kata en cinq ans, mais que pour un expert d'une discipline du budo deux ans suffisent. Il lui explique ensuite que la progression à un niveau plus élevé dépend de la qualité de l'entraînement de chacun. H.Ôtsuka, devenu élève de G. Funakoshi apprend les quinze kata en un an et demi, et, de son point de vue d'expert en jûjutsu, juge qu'il existe dans chacun de ces kata des éléments inapplicables en combat. Pour résoudre ce problème, il décide d'aller étudier à Okinawa. Or avant son départ il apprend qu'une démonstration de budo aura lieu au mois de mai au dojo du Palais Impérial et que, sur la recommandation de J. Kanô, le karaté-jutsu pourrait y participer. C'est là une occasion exceptionnelle de donner au karaté sa place dans le cadre du budo japonais. H. Ôtsuka renonce alors à son voyage à Okinawa et élabore avec G. Funakoshi le contenu de la démonstration. Tous deux pensent qu'il est insuffisant de montrer seulement des kata, et que, pour s'affirmer comme budo, il est indispensable de montrer une forme de combat, ce que G. Funakoshi ne peut pas fournir à partir de sa forme de pratique. H. Otsuka élabore alors des kata de combat à partir du modèle de l'entraînement du jûjutsu. Dans ces kata, au lieu d'exécuter seul des mouvements techniques, il formalise des exercices à deux, où l'un attaque avec un sabre et l'autre se défend et le domine avec des techniques de karaté. Le jour de la démonstration H. Ôtsuka se présente pour l'école de G. Funakoshi et exécute ces kata qui sont très appréciés. A la suite de cette démonstration plus d'une dizaine d'universités de la région de Tokyo s'attachent à l'enseignement de G. Funakoshi et d'H. Ôtsuka. Ce dernier devient très vite l'assistant de G. Funakoshi. Comme lors de la démonstration, les apports de H. Ôtsuka seront importants pour l'élaboration par G. Funakoshi d'un mode d'entraînement du karaté qui corresponde à l'image du budo chez les Japonais. Ils mettent donc au point plusieurs yakusoku-kumité ou exercices de combat conventionnel à partir des modèles du jûjutsu. Avoir un élève comme Ôtsuka est enrichissant pour G. Funakoshi, mais les divergences entre leurs deux personnalités sont présentes dès le début et l'équilibre qu'ils établissent en un premier temps reste précaire. Cet équilibre se rompt à partir du moment où, aux yeux de Funakoshi, la démarche d'Ôtsuka apparïcit excessive. En effet, H. Ôtsuka commence à ressentir la nécessité de faire des exercices de combat libre en empruntant des modèles tantôt à la boxe, tantôt au kendo. Cette évolution est naturelle pour H. Ôtsuka qui a déjà pratiqué pendant dix-sept ans le jûjutsu où les kata sont une préparation au combat, tandis qu'elle est inadmissible pour Funakoshi. Celui-ci commence alors à critiquer Otsuka: « Il modifie l'essentiel du karaté en y apportant trop d'éléments de jûjutsu ». La différence de leur démarche rend dès lors la séparation prévisibe.
 

4/ La fondation de l'école Wadô-ryû.

H.Ôtsuka, s'éloignant de G. Funakoshi, continue à élaborer son art en fusionnant le karaté et le jûjutsu. Certains groupes d'étudiants préfèrent sa démarche. Ils veulent essayer l'efficacité du karaté dans les exercices de combat, ce qui est interdit par G. Funakoshi et, lors de la séparation, ils choisissent de suivre H. Otsuka.  C'est ainsi que l'école de Funakoshi se divise en deux. Le groupe qui suit H. Ôtsuka formera plus tard l'école Wadô-ryû. H. Ôtsuka rencontre un adepte de kendo nommé Y. Konishi qui suit une démarche parallèle et tente d'avancer dans la voie du karaté en y intégrant les acquis de sa pratique du kendo. Ils deviennent bientôt amis et leur collaboration continuera leur vie durant. Y. Konishi créera plus tard l'école de karaté Ryôbukai dont l'activité se perpétuera en gardant sa qualité, mais sans connaître une grande expansion. C'est par l'intermédiaire de Y. Konishi que H. Ôtsuka rencontre en 1928 K. Mabuni qui vient d'arriver d'Okinawa. Ôtsuka lui expose ses problèmes concernant les kata qu'il a appris de Funakoshi et ses tentatives pour trouver des formes plus satisfaisantes de kata. Pour Ôtsuka qui n'a pas pu effectuer de voyage de recherche à Okinawa, le savoir étendu de Mabuni est un révélateur qui fait avancer sa réflexion sur les kata. En 1934, il ouvre un dojo à Tokyo. A côté de son travail de médecine traditionnelle, il commence à enseigner le karaté dans son dojo et dans quelques clubs universitaires. En 1938 après l'attribution du titre de renshi (maître de troisième rang) par le Butoku-kai, il cesse d'exercer la médecine traditionnelle et se concentre sur le karaté. C'est alors qu'il adopte pour son école le nom de Wadô-ryû, suivant en cela la suggestion de ses élèves. Quatre ans plus tard, en pleine période de guerre, il obtient le titre de kyôshi (maître de deuxième rang). Mais bientôt la pratique du karaté diminue, puis disparaît sous le fracas des bombardements. Les jeunes partent au service militaire, puis au front. Les morts sont innombrables. A la fin de la guerre, il n'y a plus aucun dojo de karaté à Tokyo. C'est après 1946 que des étudiants recommencent peu à peu à pratiquer le karaté, réchauffant de leur passion juvénile l'atmosphère refroidie et morne de la défaite. Au Japon, pendant les années qui suivent la guerre, le souci principal de la population reste de se nourrir, aussi les conditions matérielles de la pratique sont-elles plutôt misérables. L'entraînement prend souvent parmi les groupes d'étudiants une dureté sauvage.  Il semble qu'ils subissent encore le mouvement d'inertie menant à la mort amorcée par la guerre; c'est comme s'ils tentaient d'oublier les blessures de la guerre en se plongeant profondément dans la pratique de l'art de combat. Pour les étudiants d'après guerre, s'imposer un entraînement d'une dureté démesurée, c'était en un certain sens faire le deuil de leurs camarades morts. Pour ceux qui avaient été sûrs de mourir à la guerre, il fallait passer par un entraînement suffisamment dur pour effectuer leur propre deuil. Après la guerre qui a si profondément frappé le Japon, les écoles de karaté reprennent donc d'abord dans les clubs universitaires. H. Ôtsuka recommence son enseignement dans plusieurs universités. Il meurt en 1982 à l'âge de 90 ans. Vers le début des années 50 des étudiants organisent petit à petit des rencontres universitaire de combats. La notion de contrôle y est presque absente au début, mais des règles s'instaurent progressivement.  C'est ce qui a fourni plus tard la base de la formation des compétitions sportives de karaté.

5/ Quelques particularités du Wadô-ryû.
 
 

La façon de pratiquer les kata de l'école Wadô-ryû se situe à mi-chemin entre celle du Shôtôkan et celle de Shitô-ryû. Mais si on la compare aux courants du Shôtôkan dont le style a évolué en accentuant l'ampleur des gestes et la puissance, le Wadô-ryû paraît plus proche du Shitô-ryû. Cela se comprend tout à fait si l'on considère la manière dont cette école s'est formée.

Les adeptes du Wadô-ryû qui sont nés avant 1920 ont souvent commencé le karaté avec G. Funakoshi et, pour eux, la différence avec l'école Shôtokan est très faible. Mais elle apparaît comme une opposition pour des pratiquants qui n'ont connu que le karaté de H. Ôtsuka. Les jeunes karatékas, habitués à l'opposition organique des écoles de karaté moderne, ont une impression curieuse lorsque les maîtres âgés qui sont garants de leurs école parlent de G. Funakoshi, fondateur de Shôtokan, comme de leur propre maître. Cela s'explique parce que l'existence des écoles de karaté qui est pour certains karatékas une évidence est en fait une chose récente.

H.Ôtsuka a fixé les neuf kata de son école. Ce sont les cinq kata Pinan, plus Naifanchi, Kûshankû, Seishan et Chintô. Neuf kata pour une école, cela semble bien peu par rapport au Shitô-ryû qui en compte près d'une cinquantaine. Mais pour H. Otsuka le nombre de kata n'avait aucune valeur. Il jugeait que les éléments techniques de kata tels que Bassaï, Jion, Jitte, Rôhai, Wanshû, Nijûshiho, Gojûshiho, étaient tous contenus dans ces neuf kata et qu' en conséquence, ceux-ci suffisaient largement.  Aussi, lorsqu'un de ses élèves a exécuté le kata Chintei à l'occasion d'une démonstration, Ôtsuka l'a critiqué ainsi: « Chintei n'a pas la valeur d'un kata. C'est un kata que quelqu'un a composé avec sa tête, il n'a pas l'âme de la technique du budo. »

Pour celui qui cherche la profondeur dans la pratique des kata, l'attitude de Ôtsuka est fondamentalement juste.  En effet, jusqu'à la fin du XIXe siècle peu d'adeptes de karaté connaissaient plus de deux ou trois kata, et c'est en les approfondissant qu'un adepte pouvait attendre un haut niveau. De même, le support de l'art du sabre des guerriers japonais était une immense répétition de très peu de kata qui permettait d'acquérir l'essentiel de la technique du combat. C'est pourquoi l'important pour une école de budo est d'avoir un petit nombre de kata qui méritent chacun de très nombreuses répétitions. Si l'on adopte cette attitude le nombre de kata n'atteste nullement la qualité d'une école, et lorsque leur nombre augmente, une ambiguïté risque de s'installer pour chacun des kata.

Mais limiter le nombre de kata à neuf soulève plusieurs problèmes sur le plan de l'enseignement, de la pratique et de la recherche. Car on constate que, généralement, les adeptes du Wadô-ryû s'entraînent souvent moins aux kata que ceux d'autres écoles et que, par contre, ils consacrent plus de temps à des exercices directement utilisables en combat. Dans la plupart des universités japonaises, les entraînements de cette école sont attachés à des techniques préparant à la compétition. Compte tenu du nombre d'années de pratique, le résultat est souvent positif en compétition sportive. Toutefois cette forme d'entraînement est aussi critiquée pour son manque d'efficacité en combat réel.

Si, dans la pratique des kata, un adepte veut rechercher la signification attachée à chaque geste, il lui est nécessaire d'avoir un répertoire de connaissances suffisamment large pour effectuer des comparaisons. La connaissance de neuf kata ne le permet pas et, si un adepte de Wadô-ryû veut faire une recherche sur le mode de transmission des significations attachées aux kata de karaté, il ne connaîtra pas assez de kata dans le cadre de son école. Les neuf kata sont suffisants pour ceux qui ne doutent pas de la qualité des kata qui ont été choisis par H. Ôtsuka. Mais si, comme l'avait fait H. Ôtsuka pour les kata que lui avait enseigné G. Funakoshi, un adepte met en doute la valeur et la qualité des kata sélectionnés, il sera rapidement obligé de déborder de cadre de son école. Aujourd'hui, sept kata ont été ajoutés par les successeurs de H. Ôtsuka et l'école Wadô-ryû enseigne seize kata.

L'Ecole Wadô-ryû s'est, comme le Shôtôkan, développée principalement dans la région de Tokyo. Elle compte aujourd'hui également de nombreux adeptes en dehors du Japon. C'est une des quatre principales écoles du karaté moderne.
 
 

Sources:Histoire du Karaté par K.TOKITSU